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Venom et Carnage, que donne ce nouvel épisode ?

Comme nombre de films, ces derniers temps les scénarii ne volent pas très haut.

Ce qui est dur à voir au cinéma, c’est la mise en place d’un personnage venant de l’univers de la BD en le transposant sur grand écran.

Venom est un personnage intéressant si on suit les comics américains avec notamment son arrivée sur Terre grâce ou à cause de Spider-Man.

Cela aurais pu être un scénario intéressant, sans raconter les guerres secrètes des super héros et des villains dans l’espace. Les scénaristes auraient pu indiquer qu’au cours d’une attaque dans l’espace contre Thanos, Spider-Man se retrouve momentanément dans un vaisseau et découvre par hasard le symbiote.

En le combinant avec son costume on aurait pu le découvrir surpuissant et également très nerveux et attirés par la violence.

Ce conflit interne aurait donné lieu à Venom avec Eddie Brock qui endosse le nouveau costume.

De là on aurait pu avoir une nouvelle trajectoire intéressante et aller dans un univers sombre et violent… J’aurais même vu une mise en scène très sombre rappelant un peu l’univers de Spawn sur comics, pas sur grand écran…

Mais non les studios font toujours des scenarii en marge des comics sans respecter les personnages et les envies des fans. Faire un film sur Carnage, c’est vraiment intéressant car on a faire à un personnage puissant et foncièrement méchant.

Il ne se restreint pas et c’est là qu’on peut avoir une histoire intéressante mettant en scène deux symbiotes. L’un laisse sa rage le consumer, l’autre essaie de se restreindre pour devenir un super héros pourchassant les méchants de façon punitives à la sauce Punisher.

Avec cette base on peut obtenir un film violent et noir, obtenir une restriction au moins de 16 ans peut être vendeur et de nombreux adultes du monde entier peuvent aller voir ce film. Le marché reste plus vaste que de s’adresser uniquement aux jeunes et édulcorer les personnages et le récit.

Je ne suis pas un scénariste mais j’aurai fait quelque chose dans ce style, sombre, violent et également philosophique. La colère est-elle toujours une émotion destructrice, ou peut-elle être un moteur pour la justice ? C’est une question habituelle qui nous questionne sur notre for intérieur. La rage, la raison, la passion et tout autre sentiment nous poussant dans nos retranchements extrêmes. Est-ce que les sentiments doivent être maitrisés et jusqu’à quel point pouvons nous aller sans passer dans l’extrémisme sentimentale ?

La justice est un idéal auquel aspirent de nombreuses sociétés et individus. Elle représente l’équité, la protection des droits et la réparation des torts. Cependant, la manière dont nous cherchons à atteindre la justice peut varier considérablement.

Certains soutiennent que la colère peut être un puissant moteur pour la justice. Lorsque nous sommes témoins d’injustice, la colère peut nous inciter à agir, à défendre les opprimés et à lutter contre les abus.

Cependant, la colère peut aussi être aveuglante. Lorsque nous sommes en colère, notre jugement peut être altéré, et nous risquons de prendre des décisions impulsives ou destructrices.

La philosophie nous invite à trouver un équilibre entre la passion et la raison. La colère peut être un signal d’injustice, mais il est essentiel de la tempérer avec la réflexion et la compassion.

Ce n’est pas ce qu’il y a dans le film. On voit bien la passion, l’amour et l’amitié qui doivent lutter contre la rage de Carnage. Lui veut utiliser sa force destructrice pour assujettir les autres et se venger.

Mais tout ce qui est exprimé semble un prétexte aux actions des personnages, mais cela est mal amené.

Je suis moins déçu par se film que le premier étrangement. Peut-être que les scénaristes et réalisateurs ont pris en compte les retours des fans… Quoique, vu les questionnements sur le mépris de certains sur le premier film, le réalisateur ne comprenait pas et pensait avoir fait un bon film.

Hollywood vit dans un microcosme qu’il a du mal à ouvrir au monde extérieur. Soi-disant la puissance monétaire de l’industrie et des producteurs forcent également à tronquer des scenarii bien bâtis ou des réalisations parfaites.

Les chefs de studios sont comme certains hommes politiques, la force et le pouvoir sont les seuls choses qu’ils utilisent pour écraser les autres et en distillant des idées à contre-courant et contre tout bon sens.

Vous aurez compris que ce film ne fait pas partie des meilleurs films de super héros, mais ce sera un bon divertissement pour des adolescents qui ont du temps à perdre.