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Cobra, la série animée qui ne se démode pas

Pour ceux qui ont la chance de voir cette série, pour ceux qui l’ont déjà vu, la série évoquera toujours une aventure spatiale exceptionnelle.

Le space opéra est un thème qui sied à Cobra qui galvanise les foules au sein de la sacro sainte équipe des pirates de l’espaces.

Rien que d’entendre son nom, et à l’annonce de la prime qui accompagne ce nom célèbre, les pirates de l’espaces se pressent pour essayer d’éliminer ce principal ennemi de leur organisation.

Ce rival est poursuivi dans les galaxies pour avoir osé défié la puissante organisation spatiale.

La loi et l’ordre existe au travers de la police galactique, mais les moyens et le personnel ne permettent pas de lutter à armes égales.

Celui qui fait le plus de tort à cette organisation est un type surprenant qui utilise une arme unique que seul un être dans toute la galaxie a pu survivre à la greffe du rayon delta dans son bras.

Sa coéquipière mécanique est également redoutée. Armanoide, telle est le nom de la fidèle amie de Cobra.
Elle cache une personnalité vraiment étrange et on se plait à croire qu’elle ne dit pas tout sur la réel identité de Cobra qui ne semble pas avoir récupéré la totalité de sa mémoire dans le début de ses nouvelles aventures.

Il est maintenant sous les traits d’un autre homme, blond aux yeux bleus le personnages se veut un hommage à Jean-Paul Belmondo, qu’affectionne le créateur de la série Buichi Terasawa.

C’est en 1978 qu’il se dresse devant ses lecteurs dans une quête salvatrice pour protéger des sœurs cachant un fabuleux trésor.

La série comporte beaucoup d’éléments propre au monde des science-fictions.

Quelques inventions anodines de nos jours sont conceptuellement très novatrice, voir très avancée.

Nous voyons aujourd’hui que certains auteurs de science-fiction nous ont ouvert des portes qui nous permettent enfin de rêver et de réaliser des avancées technologiques.

Je sais que pour ma part j’ai été séduit par la première série animée, réalisée en 1982 et rapidement diffusée en France.

Ce personnage m’a marqué particulièrement dans ses différentes mimiques, son ton désinvolte et son humour.

Le doublage était très réussi et pas du tout enfantin. On voyait vraiment l’adulte libidineux en pleine soif de conquêtes féminines.

Les femmes fatales sont souvent des femmes fortes, intelligentes, rusées, douées et des combattantes hors-pairs. Cela tranche avec la vision habituelle de la femme objet souvent livré en pâture dans les différentes œuvres du moment.

Le design des personnages, le design des mecha et la qualité de l’animé renforcent l’histoire si bien réalisée par Osamu Dezaki et Yoshio Takeuchi.

L’animé est presque intemporel. Cet oeuvre est encore accessible aux personnes du XXIème siècle. On se délecte de voir ce charmant personnage en train de galérer dans des dragues facétieuses et pourtant si touchant.

Il a une aura sympathique au grand coeur mais une main de fer avec ses ennemis.

Je vous encourage encore à regarder cette série, j’aimerai vraiment qu’un réalisateur audacieux et respectueux de l’oeuvre arrive à faire un film live ou une série live.

J’aimerai avoir une série à la hauteur de The Mandalorian, d’un Star Trek Discovery… Les moyens techniques et le respect de l’oeuvre.

Ah si j’étais réalisateur, je m’amuserai à faire ce film et j’aimerai profiter de la présence de notre Bébel national pour qu’il fasse un caméo.