Netflix fait notamment beaucoup d’effort pour se prendre le marché des fans de manga.
Je ne dirai pas que les efforts de Netflix sont couronnés de succès dans les adaptations effectuées à ce jour.
Par contre le fait d’élargir son catalogue aux multiples animés d’hier et d’aujourd’hui est enrichissant pour tous les fans ou ceux en devenir.
Certaines séries sont méconnues en France comme Cyborg 009 qui a eu plus de succès outre Atlantique. Nous on ne l’a pas croisé sur les chaines télévisées.
Pourtant en matière d’équipe de super héros, ils sont bien placés.
Comme souvent, les cyborgs sont créés pour une cause injustifiés.
Ils vont unir leurs forces pour pouvoir sauver la Terre de ses multiples dangers, contre l’attente des créateurs malveillants.
Chaque héros de l’équipe à sa propre histoire, son propre pouvoir et ses propres aptitudes.
Ils sont unis par un scientifique ingénieux qui testa sans suivre les protocoles pour satisfaire son vieux rêves. La création de Cyborg donne un pouvoir incommensurable sur le monde et ouvre la porte à l’immortalité.
La robotisation d’être humain est un vieux fantasme connu du commun du mortel depuis l’avènement de l’industrie dans le secteur de la robotique.
L’intelligence artificielle est un vieux sujet, maintes fois mis à mal mais gageons que la loi d’Asimov sera la règle pour ces nouvelles créatures qui se poseront en défenseur de l’humanité.
Pour ces Cyborgs, plus de vie banale et trépidante dans le leitmotiv “métro, boulot, dodo”. Leur vie sera jonchée de combats et métiers de vigilants au sein de grosses organisations étatiques.
C’est en 1963 que la série en version bande dessinée arrive. Shotaro Ishinomori sera le créateur de Cyborg 009.
Il a été repéré par Osamu Tezuka, celui qu’on surnomme le dieu du manga.
Il deviendra son bras droit et évoluera rapidement pour ancrer son style de guerrier combattant en armure.
Le style Sentai en utilisant la télévision et pleins d’effets spéciaux (Tokusatsu) est une chose qu’il a aimé et mis en avant dans le grand Kamen Rider, en 1971.
En france on connait l’oeuvre de cet auteur par la première série du genre que nous connaissons : San Ku Kai.
Autant dire qu’il est attiré par le monde des robots, des androïdes, des cyborgs et tout ce qui va toucher l’Homme et la machine.
La science fiction a été un fantasme de liberté, de sortie d’un univers parfois trop violent. Pour s’exprimer, il a mis en place cette équipe de Super héros, construite à la base par une organisation criminelle.
Dualité, complexité, vie robotisée, immortalité, conspiration internationale, tous les ingrédients sont là pour en faire une série complexe et avec une amplitude scénaristique très large.
Les méchants sont souvent dans de grandes organisations, comme si le pouvoir corrompt et aide à gonfler son ego.
Contrôle, soumission, torture physique ou mentale… Les moyens sont sans fins pour se groupe nommé Black Ghost.
Bien entendu, nos héros vont se rebeller et gagner leur liberté.
Unis tous ensemble, ces neuf premiers cyborgs seront une légende à détruire par les successeurs en manque de reconnaissance auprès des créateurs.
Ces neuf premiers cyborgs aspirent pourtant qu’à une chose, vivre tranquillement.
More Stories
Le domaine publique accueillera bientôt des héros encore moderne
Alain Delon est mort à 88 ans
Captain Harlock, le corsaire torturé